« Le Charolais c’est lié à un paysage et à des paysans. J’attends des producteurs qu’ils élèvent leurs bêtes selon les règles de l’art, qu’ils s’en occupent comme moi je m’occupe de ma cuisine. »

Bernard Loiseau

Dominique Loiseau, PDG du groupe Bernard Loiseau et vice-présidente du réseau Relais & Châteaux, est devenus, ce mercredi 26 février, lors de la journée de la Bourgogne au salon de l’Agriculture, la première ambassadrice de la race Charolaise, en présence de François Patriat, président de la Région.

Cette fonction d’Ambassadrice lui permettra notamment de faire la promotion de la race charolaise en France comme à l’étranger et de la représenter dans le milieu de la gastronomie.

« L’attachement au terroir et au patrimoine, déclare-t-elle, cela se retrouve dans l’architecture et la culture, mais aussi dans l’agriculture et la gastronomie d’une région. Les bœufs Charolais font partie des paysages bourguignons et leur élevage est tout sauf industriel, il est très rustique. Ils vivent dans les prés, même l’hiver. »

La Charolaise, en Bourgogne depuis le XIVème siècle

La Charolaise est présente depuis le XIVème siècle dans les bocages du Charolais, bordés par les monts du Morvan au Nord et du Beaujolais au Sud. Elle s’est développée exclusivement dans ce terroir jusqu’en 1772, année du rattachement de la Charolles au royaume de France.

Réputée pour sa faible teneur en gras liée à ses origines d’animal de trait, elle est aujourd’hui, avec 1,6 million de têtes, le premier cheptel de France (40% des vaches allaitantes) et d’Europe. La Bourgogne à elle seule compte 450.000 têtes (soit 91 % des vaches allaitantes et 7.200 exploitations) et produit 7000 taureaux par an. 80% des broutards Charolais nés en Bourgogne sont
exportés.

Plusieurs manifestations lui sont dédiées, dont la « Fête du Charolais » qui se déroule à Saulieu en août et, à Charolles, la « Maison du Charolais », est consacrée à son élevage.